L’occidentalisme en 24 mots

Libéralisme. La liberté est le principe suprême de l’action politique occidentaliste, dans tous les domaines et à toutes les échelles, tant sur le plan social qu’économique, tant sur le plan individuel que collectif.

Progressisme. L’occidentalisme embrasse le progressisme total, c’est-à-dire l’indissociabilité du progrès social, racial et technique, par la conquête du savoir et de la meilleure société, la recherche de l’excellence et de notre accomplissement.

Hédonisme. L’occidentalisme affirme le bonheur et l’épanouissement comme l’aspiration ultime de l’humanité. La civilisation se doit d’être le socle de l’insouciance, de la société de loisir et de la dolce vita occidentale.

Féminisme. L’occidentalisme est une idéologie d’essence féministe qui place le féminisme au cœur de son projet social et civilisationnel, en tenant compte des enjeux féministes dans tous les domaines et à toutes les échelles.

Nativisme. L’occidentalisme réaffirme le droit des peuples à s’autodéterminer, et garantit les libertés collectives et la propriété privée collective de la terre par les peuples natifs. L’occidentalisme s’oppose à toute forme d’entassement, de mélangisme, de cohabitation forcée, de drames humanitaires migratoires et de traite humaine. Cela passe par la reconnaissance du crime de remplacement ethnique et par le projet de faire cohabiter sur la planète des peuples sur leurs terres respectives en gardant une distance vitale pour que tous vivent en paix, mais également par un engagement contre tous les trafics humains et toutes les violences migratoires, aussi bien celles qui concernent les européens que celles qui frappent les extra-européens sur notre sol.

Humanisme. L’occidentalisme est particulièrement attaché à la défense universelle des droits humains, aux interventions pour les faire respecter. L’Occident doit parvenir à empêcher les génocides et crimes contre l’humanité et maintenir la paix dans le monde sans attendre de médaille ni craindre les critiques basses de ses ennemis, mais avant tout par hygiène mentale humaniste.

Dextrisme. L’occidentalisme est la première expérience politique qui entend donner une représentation politique à la sensibilité dextriste. La gauche, c’est la lutte contre les inégalités et le progrès au rythme du plus lent. La droite, c’est la lutte pour s’assurer que les meilleurs ne soient pas entravés par les plus mauvais, aussi bien à l’échelle des individus que des peuples. Les mesures égalitaires promues par le Parti occidentaliste, telles que le revenu universel, l’isonomie augmentée, la gratuité des soins médicaux ou encore la diversification de l’offre scolaire publique, visent à donner aux individus volontaires ou doués de chaque classe sociale les moyens concrets d’atteindre l’excellence, tout en garantissant un filet de sécurité matérielle à tous, y compris aux moins doués, aux moins chanceux et aux moins travailleurs.

Eugénisme. L’occidentalisme vise le développement de l’eugénisme libéral, c’est-à-dire la liberté reproductive pour les femmes, tant sur le plan des moyens conceptionnels, contraceptifs et abortifs, que sur celui du libre choix du géniteur. Le libre choix total du géniteur requiert la suppression des législations génétiques autoritaristes, la mise en place de politiques d’aide matérielle et humaine à la maternité et à l’éducation des enfants. Les outils de lutte contre la dépendance financière des femmes, tels que l’individualisation des aides sociales et la mise en place du revenu universel, sont également essentiels au libre choix du géniteur.

Ancestralisme. L’occidentalisme entend accomplir la déchristianisation et la reculturation de l’Europe en permettant aux européens de redécouvrir leur culture, la vie et l’univers mental de leurs ancêtres, ravivant la flamme ancestrale que 1500 ans de charia chrétienne n’ont pas réussi à éteindre.

Simplification. L’occidentalisme projette la simplification et la refonte de tous les textes de loi, la simplification et la refonte du système d’aides sociales par le revenu universel inconditionnel, ainsi que la simplification du recours à la justice. Quand les règles sont nombreuses et intriquées, elles deviennent illisibles, ce qui institue le règne antilibéral de l’arbitraire et des passe-droits. Ce qui a été compliqué peut être simplifié.

Antifascisme. L’occidentalisme est un combat antifasciste, c’est-à-dire une lutte contre les idéologies et les groupes d’inspiration totalitaires et autoritaristes, en particulier contre l’ultraconservatisme. La désignation de fascisme doit être élargie à tous les mouvements conservateurs extrémistes anti-républicains et anti-libéraux. Les lois contre les incitations à la sédition et l’insurrection, qu’elles soient communistes ou nationales-populistes, doivent être appliquées, et les mouvements appelant au renversement de la démocratie, bannis.

Laïcité. L’occidentalisme veut instaurer le régime de laïcité absolue. La laïcité doit cesser d’être dénaturée par le statu quo œcuménique consistant dans les faits à octroyer des avantages et une reconnaissance publique aux trois religions abrahamiques liberticides et anti-rationnelles. L’État n’a pas à être l’organisateur de la coexistence avec les religions oppressives, ni à donner une légitimité institutionnelle à des croyances. La science est au-dessus des croyances. L’État non seulement ne reconnaît aucun culte, mais ne doit même pas en tenir compte.                                                   

Consentement. L’occidentalisme compte développer une culture du consentement dans tous les domaines, notamment la justice, la médecine, la sphère domestique et le travail, pour mettre fin à la culture du viol au sens strict comme au sens large. Renforcer la répression des atteintes au consentement, des plus flagrantes (violence, viol, agression, menace, harcèlement…) aux plus subtiles (enjôlement, dol, abus d’autorité…). Une attention toute particulière sera portée aux violences médicales, aux violences domestiques, aux violences scolaires et aux violences au travail, car ces quatre sphères sont d’importants foyers de conditionnement à l’irrespect du consentement.

Androgynat. L’occidentalisme a pour objectif de régénérer les rapports humains entre hommes et femmes et de mettre fin à la culture de la ségrégation sexuelle, de contrecarrer contre toutes les formes de réductionnisme sexuel et de la schizosexualité en sacralisant la mixité et en forgeant un univers mental androgynique, notamment par la diversification des archétypes masculins et féminins.

Santé. L’occidentalisme veut garantir les meilleurs soins et les meilleures techniques de soin pour tous. Cela passe tant par la lutte contre les violences médicales et obstétricales, que par le développement d’une culture positive du corps opposée à la tyrannie de l’image standardisée du corps, conjuguant le sport au bien-être et au savoir-vivre pour se décentrer d’une vision du sport uniquement basée sur la performance et la compétition.

Science. L’occidentalisme réclame la reconnaissance officielle du primat de la science et de son triomphe des superstitions et obscurantismes religieux. Il entend faire de la recherche scientifique la priorité budgétaire numéro 1. Le savoir est notre plus grande richesse, au sens propre et figuré. Tout euro investi aujourd’hui sera centuplé au fil des années.

Éthique. L’occidentalisme aspire à destituer tous les théologiens et les lobbies religieux de leur pouvoir d’entrave sur la science à travers les prétendus « comités d’éthique », mener une réflexion dans le domaine de la morale et s’opposer à toute forme d’ordre moral imposé. L’éthique, ou science morale, doit être définition évoluer, progresser, se mettre à jour et toujours rester interrogeable.

Isonomie. L’occidentalisme plaide pour la simplification extrême de l’accès à la justice, la systématisation des aides juridiques et le développement de l’information juridique publique. La justice doit faire l’objet d’une simplification générale des procédures pour que celles-ci ne soient plus réservées à ceux qui peuvent se payer des services de consultation ou déléguer ces tâches à des professionnels.

Sécurité. L’occidentalisme rejette la fausse opposition de la sécurité et de la liberté. L’État policier est le signe d’une police incompétente. Nous voulons une police efficace et une confiance réciproque entre la police et le peuple. Quiconque méprise la sécurité des citoyens méprise leur liberté, puisque la sécurité fait partie des libertés fondamentales et que nul ne peut jouir de ses libertés lorsqu’il est en danger.

Justice. L’occidentalisme soutient la justice protectrice, centrée sur la protection des victimes, l’évitement des récidives, l’auto-délation et la distanciation pénale. La distanciation pénale proposée par l’occidentalisme met fin à l’injonction faite aux femmes à devoir accepter le vivre-ensemble avec les violeurs et les criminels. Le devoir moral chrétien de réinsertion doit être balayé pour faire place à une justice d’écartement social qui remplacera les grandes peines de prison par des mesures de bannissement, et des accords internationaux visant à regrouper les exilés sur des territoires mis à disposition par des États volontaires.

Écologie. L’occidentalisme souhaite diffuser la vision d’une écologie réparatrice et pro-science qui nous épargnera la repentance religieuse appliquée à l’écologie qu’est la décroissance. L’homme doit restaurer, voire créer, des écosystèmes, s’appuyer sur les espèces clés de voûte dans ce but. L’écologie occidentaliste est au service du développement humain et repose sur les connaissances scientifiques et techniques sans cesse croissantes sur le fonctionnement des écosystèmes, sur les énergies et sur le traitement des déchets.  

Futurisme. L’occidentalisme propose de réfléchir sur notre vision du futur, puisque le progrès n’est ni linéaire, ni automatique, et on ne peut réunir de fonds que pour les technologies auxquelles on trouve un sens ou qui peuvent amener un retour sur investissement plus ou moins direct. Le futurisme, c’est l’anticipation des développements sociaux et techniques pour être en mesure de guider la recherche scientifique et sociale. C’est maintenir sa société en équilibre par le perpétuel mouvement vers l’avant.

Transhumanisme. L’occidentalisme offre à chacun la possibilité d’augmenter ses capacités quand la biotechnologie le permettra, tout en garantissant le droit inaliénable de pouvoir rester naturels. À notre stade de développement scientifique, il faut couper l’herbe sous les pieds des technophobes annonciateurs de dérives par l’engagement à préserver l’humanité sous sa forme actuelle, sans s’opposer aux choix individuels librement consentis.

Animalisme. L’occidentalisme défend un animalisme spéciste et anthropocentré. L’antispécisme sabote la cause animaliste comme l’antiracisme sabote la cause humaniste. Les animaux d’élevage doivent profiter de conditions de vie sans cesse améliorées, en durée de vie, en confort et en soins. Favoriser l’amélioration et la démocratisation de la production de viande synthétisée à partir de cellules musculaires animales qui mettront fin aux abattoirs tout en apportant des viandes diverses et de haute qualité aux consommateurs.